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Cinq plantes pour un jardin sans arrosage

Jardinez avec moins d’eau devient une nécessité dans de nombreuses régions de France. Car les restrictions ne concernent pas seulement les jardiniers méridionaux. Ces dernières années, tout l’hexagone est frappé par des périodes de sécheresse plus ou moins longues. Pour préserver une ressource précieuse et coûteuse, il faut sélectionner des espèces qui se contentent de peu d’arrosage. Mais pas question pour autant de renoncer à un beau jardin. Au contraire, de nombreuses plantes originaires des régions arides sont remarquables par l’aspect de leur feuillage et l’exubérance de leurs floraisons. Cet article vous présente cinq plantes pour un jardin sans arrosage. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Le palmier nain de l’Atlas

La plupart des palmiers demandent beaucoup d’eau pour pousser convenablement. Mais l’un d’eux supporte parfaitement la sécheresse estivale. Il s’agit du palmier nain de l’Atlas, que les botanistes nomment Chamaerops humilis cerifera. Cette plante qui provient des régions montagneuses d’Afrique du Nord conjugue une bonne résistance au gel (jusqu’à -15°C) avec de remarquables qualités ornementales. Son feuillage est recouvert d’une couche de cire protectrice. Ce qui lui donne une couleur bleutée.

Chamaerops humilis cerifera est un palmier de petite taille Le palmier nain de l’Atlas est une plante méditerranéenne.

Ce palmier de petites dimensions profite des pluies du printemps et de l’automne pour pousser. En revanche, il est au repos végétatif en été et en hiver. Pour faire son bonheur, le jardinier doit le planter dans un sol drainant, qui laisse l’eau d’arrosage et de pluie s’infiltrer rapidement. Le plein soleil est la meilleure exposition. C’est dans des conditions de culture chaudes et lumineuses que son feuillage est le plus beau.

Le yucca bleu du Mexique

 Le yucca bleu du Mexique – alias Yucca rostrata – est une plante exotique originaire des déserts d’Amérique du Nord. Comme la précédente espèce, le yucca bleu du Mexique présente un feuillage de couleur bleutée. Cette coloration est plus prononcée si la plante est cultivée en plein soleil. En mai ou juin, les sujets matures produisent de belles inflorescences blanches. Pas de panique, cet événement spectaculaire ne signe pas la mort de la plante, comme c’est le cas pour les agaves. L’aspect exotique de Yucca rostrata est comparable à celui des palmiers. Mais il est beaucoup plus résistant au froid que ces derniers. Les gelées et la neige ne lui font pas peur. Et l’on connaît des plantes qui ont survécu à -20°C sans la moindre marque sur les feuilles.

Le yucca bleu du Mexique peut être cultivé en groupe de quelques plantes pour un plus bel aspect

Le yucca bleu du Mexique montrera le meilleur de lui-même s’il est planté dans un sol drainant. Les terres pauvres ne sont pas un problème et il n’aura pas besoin d’engrais. Attention, ces feuilles se terminent par une épine peu acérée. Il convient de l’installer à un endroit peu passant. Pour en apprendre davantage sur Yucca rostrata, consultez la page suivante https://succulentes.net/especes-plantes-grasses/yucca/rostrata/.

La grévillée à feuilles de romarin

La grévillée à feuilles de romarin est une plante originaire d’Australie. C’est un buisson plus large que haut. Il peut culminer à deux mètres de hauteur. La croissance est assez rapide et l’on obtient une plante florifère après deux années de culture. Nommée Grevillea rosmarinifolia par les botaniques, cette plante est idéale pour constituer une haie basse. Son feuillage est persistant et il est capable de résister à -10°C. On peut donc l’utiliser dans la plupart des jardins du sud-est, de la façade atlantique et jusqu’en région parisienne. Grevillea rosmarinifolia est une plante qui préfère le plein soleil, mais qui peut supporter la mi-ombre. Pour que la plante s’enracine parfaitement et qu’elle survive à la sécheresse dès son premier été passé en pleine terre, il est préférable de la planter à l’automne ou au début du printemps. Quelques arrosages sont conseillés durant la première année. La grévillée ne demande pas d’engrais. Et ne supporte pas les intrants qui contiennent du phosphore. Pour éviter les erreurs qui pourraient être fatales, mieux vaut se cantonner à un apport de paillage chaque printemps. En se dégradant, le paillage libère des éléments nutritifs et enrichit le sol en matière organique. Cette couverture de feuilles et de rameaux brouillés protège les racines du froid et conserve l’humidité. Le paillage est l’une des pratiques essentielles pour jardiner sans arrosage et l’on peut l’employer avec toutes les plantes de son jardin. Une autre technique est d’employer des ollas, pour libérer de l’eau progressivement à proximité du système racinaire. Grevillea rosmarinifolia est une plante facile à vivre, tout autant qu’elle est ornemental. Sa floraison rouge se produit à la fin de l’hiver et se prolonge jusqu’au mois d’avril. Particulièrement mellifère, cette plante attire une grande quantité d’abeilles. Ce qui fait la joie des insectes et des apiculteurs. <h2>Le figuier de Barbarie</h2> Le figuier de Barbarie se décline en nombreuses espèces et variétés de cactus. Toutes ces plantes grasses sont originaires du continent américain. On en retrouve depuis le sud du Canada jusqu’en Patagonie. Les espèces qui nous intéressent particulièrement sont natives des zones tempérées de ce continent. Mais il convient de sélectionner celles qui n’ont pas des épines trop dangereuses. Une espèce qui convient bien au jardinier est connue sous le nom latin d’Opuntia ficus-indica. Il ne s’agit pas d’un ficus, mais d’une cactée qui produit en été des fruits comestibles. Les seules exigences du figuier de Barbarie sont une terre drainante et une exposition ensoleillée. Une fois installée, cette plante grasse ne demande plus aucun entretien.

Le figuier de Barbarie ne porte pas beaucoup d’épines et se cultive facilement

La résistance au froid du figuier de Barbarie est garantie jusqu’à -10°C. Si vos hivers sont plus froids, utilisez un voile d’hivernage pour gagner quelques degrés de résistance en plus. La plantation contre un mur ou une habitation apporte une meilleure protection au vent et aux gelées. Le figuier de Barbarie se multiplie très facilement par bouturage. Il suffit de couper un morceau de tige – que l’on nomme une raquette – et de la placer enterrée à moitié dans la terre. En quelques semaines, de nouvelles racines se forment. Vous pouvez le multiplier et en offrir aux jardiniers curieux d’exotisme.

L’aloès arbustif

 De son nom latin Aloe striatula, cette plante grasse est originaire d’Afrique australe. Cet aloès est natif des régions montagneuses d’Afrique du Sud et du Lesotho. C’est une espèce que l’on retrouve communément dans les anciens jardins du sud-est de la France. Se multipliant très facilement par bouturage, les pépiniéristes ne jugent pas rentable de le proposer à la vente. Pour l’obtenir, mieux vaut s’adresser à un jardinier amateur de plantes succulentes. Après quelques années de culture en pleine terre, l’aloès arbustif forme une plante de deux mètres de large pour un peu plus d’un mètre de hauteur. Ses dimensions permettent de le cultiver dans tous les jardins. Au mois de mai et en juin, les plantes se couvrent de fleurs jaunes et orange. Cet aloès pousse très bien en plein soleil, mais apprécie davantage une ombre légère en cours de journée. L’idéal serait de lui offrir de l’ombre l’après-midi et du soleil la matinée. L’aloès arbustif est suffisamment résistant au froid pour être cultivé dans le sud-est de la France et dans les jardins de la façade atlantique. Il survit à des gelées à -10°C et parfois moins. Ses dimensions modestes rendent facile la protection par un voile d’hivernage. S’il gèle, il produira de nouvelles pousses à partir de ses racines.

Pour résumer

 Jardiner sans arrosage est possible et permet de créer des jardins originaux peuplés de plantes méditerranéennes et de végétaux exotiques. Pour réussir votre projet, le plus important est de sélectionner les espèces qui apprécient votre sol et qui seront capables de résister aux températures hivernales de votre climat. Pour la culture des plantes grasses, la clé de la réussite est d’avoir une terre drainante. Si votre terrain est trop argileux, nous vous conseillons de constituer des buttes et de former ainsi des rocailles. L’infiltration de l’eau est plus rapide et vos plantes s’en porteront bien mieux. Les pépinières et jardineries proposent fréquemment les espèces présentées dans cet article. Mais il est parfois plus simple et économique de faire des échanges de boutures avec d’autres jardiniers. Si vous ne connaissez pas de passionnés autour de chez vous, nous vous conseillons de vous inscrire sur un forum ou un groupe Facebook. Vous ne tarderez pas à recevoir de nombreuses propositions. Nous espérons que la lecture de cet article vous aura été agréable et utile. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le diffuser sur les réseaux sociaux. Vous contribuerez à faire connaître de nouvelles plantes aux jardiniers amateurs et œuvrez à préserver la ressource en eau.

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