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pelouse et technique mulching

Le mulching, une technique de tonte naturelle

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Vous en avez marre de tondre puis de passer des heures à ramasser l’herbe derrière vous ? Alors vous êtes au bon endroit ! En effet, nous allons ici tout vous dire sur le mulching, une technique de tonte spécifique qui se sert de l’herbe coupée comme d’un engrais naturel. Vous n’aurez donc plus à ramasser l’herbe ! En plus, c’est cent pour cent naturel et écologique.

Définition du mulching

Le mulching qui se traduit par « paillage » en français (vous trouverez aussi le terme herbicyclage) est une technique de tonte qui consiste à tondre très finement l’herbe en la hachant. Cela permet de créer un paillis naturel sur votre pelouse, qui va à la fois protéger le gazon et servir d’engrais. Cent pour cent naturel, parfait pour l’entretien de votre jardin, mais aussi l’esthétique, et tellement plus pratique, ce procédé a de plus en plus d’adeptes.

Comment tondre sa pelouse selon la technique du mulching ?

Si vous souhaitez vous lancer dans le mulching, rien de plus facile ! Vous allez devoir respecter trois étapes importantes, surtout à l’approche de la nouvelle saison pour profiter au maximum des bienfaits de cette technique. Gardez en tête que vous pouvez faire les choses différemment, mais cela aura un impact sur la qualité de votre gazon.

Avant les premières tontes

Si vous êtes adepte de la scarification de votre sol (technique qui vise à ouvrir légèrement le sol afin de faciliter l’accès à l’air et à l’eau aux racines), profitez de cette période pour enlever les résidus de mousse ainsi que toutes les herbes indésirables et trop denses. Même si vous ne scarifiez pas votre sol, nous vous conseillons de faire un passage avant la première tonte. Ce travail a pour objectif d’éviter d’étouffer votre pelouse avec des résidus qui seront trop denses. Le but est de laisser votre gazon respirer.

Pendant la tonte

Pour commencer votre mulching, il est conseillé de laisser une certaine hauteur d’herbe (45 mm au minimum) et de tondre environ un tiers de la hauteur. Si ce n’est pas le plus intéressant en matière de coupe, l’objectif est de conserver l’humidité au niveau des racines. Il faudra donc tondre en plusieurs fois afin d’atteindre la hauteur de coupe désirée.

Après la tonte

Après la tonte, veillez à toujours bien nettoyer vos outils, notamment la lame de votre tondeuse mulching. C’est un impératif afin d’assurer le broyage continu de votre herbe dans le temps et de faciliter l’aspiration, sous peine de perdre en qualité avec le temps. Dans le cas où vous souhaitez reboucher des trous avec du gazon, nous vous conseillons d’attendre la fin de la saison.

Faut-il utiliser un kit mulching sur sa tondeuse ?

Toutes les tondeuses (et les tracteurs tondeuses) ne sont pas équipées par défaut. Pour réaliser un mulching de qualité, il est possible d’ajouter un kit de mulching sur votre machine. Ce dernier sera le plus souvent composé de lames spécifiques (une ou plusieurs en fonction des kits) ainsi que d’un obturateur qui permet de garder l’herbe. Au moment de l’achat de votre tondeuse, prenez conseil auprès de votre revendeur pour savoir si votre modèle est adapté.

Les avantages et les inconvénients du mulching

Si nous vantons les mérites du mulching, il est toutefois important de connaître les avantages et les inconvénients de cette méthode. Car il faut bien l’admettre, elle ne sera pas nécessairement adaptée à tous les styles de jardin.

Les avantages

Commençons par vous parler des avantages du mulching, même si nous avons déjà un peu divulgué les informations principales au fur et à mesure de l’article.

  • Le gain de temps : on considère que ne pas ramasser l’herbe fait gagner environ 30 % de temps sur l’ensemble de la tonte. Pour les grandes pelouses, cela peut-être encore plus.
  • L’aspect de la pelouse : il sera toujours impeccable.
  • La fertilisation : la pelouse s’entretient naturellement grâce à l’herbe coupée.
  • Le stockage : vous n’aurez pas besoin de composteur ou de faire des tours à la déchetterie pour éliminer vos déchets verts.
  • L’humidité au sol : le paillis permet de garder une grande partie de l’eau.
  • La protection : le sol est mieux protégé contre la sécheresse. Attention, en cas de grande sécheresse, le mulching ne constituera pas une aide.

Les inconvénients

Pour autant, on retrouve aussi des inconvénients et des éléments à prendre en compte avant de vous lancer dans le mulching.

  • L’entretien : votre lame ainsi que votre tondeuse doivent être nettoyées en profondeur après chaque tonte.
  • La taille de l’herbe : le mulching est inefficace sur une herbe trop haute.
  • La fréquence : cela nécessite de réaliser des tontes très régulières pour ne pas laisser pousser votre herbe.
  • L’eau est un frein : le mulching sera moins efficace si l’herbe est humide, les conditions doivent donc être bonnes.
  • Le compost : si l’herbe reste sur le sol, vous ne pourrez pas vous en servir pour alimenter votre compost.
  • Le nettoyage du terrain : veillez à ne pas laisser de débris qui pourraient endommager vos lames.

Vous l’aurez compris, le mulching est donc une technique qui ne sera pas nécessairement pertinente pour vous. C’est un choix personnel, d’autant plus que, dans certains cas, il est déconseillé.

Dans quel cas ne pas pratiquer le mulching ?

Si vous venez de poser votre gazon, il ne faut surtout pas faire de mulching. La logique est simple, un gazon neuf a en priorité besoin de respirer. L’un des problèmes principaux de cette méthode est qu’elle empêche une bonne aération du sol, d’où la nécessité de scarifier le terrain en début de saison.

Concernant les personnes ayant de grands terrains, le mulching est possible, mais il est souvent complexe. La nécessité d’une tonte régulière peut vite être contraignante, surtout si vous avez 2 à 3 heures de tonte à chaque passage.

Les bonnes pratiques de la tonte à garder en tête

Que vous soyez pro mulching ou contre, il est important de garder en tête certaines bonnes pratiques pour l’environnement et la biodiversité. Votre sol est composé de milliers d’organismes qu’il faut laisser vivre et respirer afin de faciliter la survie de certaines espèces. Ne tondez donc pas trop tôt dans la saison et arrêtez-vous de tondre vers le mois d’octobre, même si le temps s’y prête encore. Surtout, laissez la nature vivre en vue d’assurer une bonne biodiversité !

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